Les coups qui pleuvent sur son corps. Comment est-ce possible ? Le lycée ce n’était donc qu’un rêve ? Aurélia se protège comme elle peut avec ses bras. La peur présente plus que jamais. Et cette douleur, elle ne peut pas être en train de l’imaginer. Peut-être qu’elle va mourir cette fois. Hier ils avaient parlés de la tuer. Mais ils avaient raison. Elle était un monstre elle ne méritait pas de vivre. Toutes ses silhouettes qui se confondaient. Un éclair de lumière sur du métal, Aurélia le fixa. Son père approchait lentement le couteau de sa poitrine, il allait la tuer. Elle le méritait, pourtant elle ne voulait pas. Elle voulait vivre.

Aurélia ouvrit les yeux. La jeune fille regarda autour d’elle en sueur et effrayée. Ses rêves ne cessaient de lui rappeler ce qu’elle était, un monstre. Un monstre et rien d’autre. Aurélia se leva s’habilla et se prépara pour aller en cours. Les cours, les couloirs, du monde toujours du monde. Autant de risque de recevoir des coups. Cependant ne pas y aller donnerait peut être le même résultat. Se préparant mentalement à croiser les autres, la jeune fille se coiffa puis elle se dirigea vers la porte de sa chambre et mit la main dessus. Apres un moment d’hésitation Aurélia fini par l’ouvrir et longea les murs jusqu’au bâtiment scolaire. La jeune fille parcourut les couloirs tendue, regardant autour d’elle. Du monde, trop de monde. En tournant la tête elle ne vit pas la personne en face d’elle et lui rentra dedans. Aurélia recula aussitôt se collant au mur les bras en protection. La jeune fille fixait la personne qu’elle venait de bousculer. Pourvu qu’elle ne la frappe pas. Elle allait la frapper c’était sûr. Aurélia n’aurait pas dû la bousculer. On ne bouscule pas les autres. Ce sont les monstres qui le font. Elle se mit à trembler imaginant le pire. Comme ce matin comme dans son rêve, des coups toujours des coups. Elle ne songea pas à s’excuser, elle ne parvenait pas à parler. Aurélia avait peur. Malgré le fait de s’être habituée aux autre, a se camarades, elle avait toujours peur. Encore plus maintenant qu’elle venait de bousculer quelqu’un.

La personne est parti donc à archivé