Le son si désagréable du réveil dès le matin... C'est désespérément que je me redresse un peu, la tête dans le coaltar, que j'essaie de l'attraper, je tend le bras, tâtant du bout des doigts à la recherche du bouton pour stopper ce son infernal qui perce mes tympans en plus de me donner un mal de crâne pas possible.


Je pousse un soupire, je venais de faire tomber mon réveil, qu'est-ce que je pouvais être maladroite ! Tant pis, on met ça sur le dos de la fatigue, c'est toujours de sa faute, je m'approche du bord du lit, regarde longuement l’appareil.


Comme ci, cette machine sans vie pouvait vraiment me répondre, je me sens bête de parler ainsi toute seule, si quelqu'un me voyait, il ou elle me prendrait sûrement pour une folle, au pire, ce n'aurait pas été grave, je sais que je le suis et je m'assume sans aucun problème ! C'est mieux comme ça sinon, je me prendrais la tête pour des détails sans importance et je serais en train de complexer sur la moindre partie de mon corps, peut-être que... Si j'avais pu avoir un peu plus de poitrine, ça aurait été parfait ! Ce fut en même temps que cette pensée traversait mon esprit que j'empoignais la dite chose, pour en confirmer la taille, suivit d'un soupire. Je pose mes pieds sur le sol froid, je frissonne légèrement, je m'étire, je me penche en avant pour attraper mon réveil avant de le reposer sur la table de chevet lui étant destinée, une place d'où il peut me regarder dormir, le vicieux ! Je devrais vraiment arrêter de personnifier ce réveil, ça m'apportera rien de bon ! Je profite pour me renseigner sur l'heure et je constate que j'ai encore un peu de temps devant moi avant de devoir filer faire mon travail.

Il y avait un silence lourd dans mon appartement, vivement qu'un colocataire viennent s'y installer pour animée. Silence qui fut rapidement remplacer par le bruit de mes pas, puis par le son des gouttes d'eau, tombante sur le sol carrelée de la douche, le froissement du tissu vint lui aussi, se mêler au bruit, le son lourd de leurs chute parvient aussitôt, hop ! D'un petit bond, j'entre et me positionne sous l'eau chaude, j'inspire un grand coup, savourant la sensation agréable de la chaleur, qui détend progressivement mes muscles, comme d'habitude, chaque seconde passer ne firent que me donner encore plus envie de retourner dormir sous mes draps douillet, qu'est-ce que je peux penser comme une feignante par moment... Heureusement que ce n'était pas tout le temps, après un moment, je finis par mettre un terme à cet épisode délicieux, j'utilise le gel douche ainsi que mon shampoing, les deux partageant la même odeur, celle du chocolat, qui est, au passage l'un de mes arômes le plus préférée. D'un nouveau bond, je saute en dehors de la douche, en ayant, au préalable, éteint l'eau, je m'essuie doucement, lentement, je prend mon temps, la serviette absorbant parfaitement l'humidité, qui serait bientôt, plus qu'un mauvais souvenir.

Je dépose la serviette sur son socle, j'attrape mon linge utilisée pour la nuit, le déposant dans la panière dont le rôle est clair, stocker les vêtements utilisé afin de les laver plus tard, pour l'instant, elle était à peine remplie, pas de tournée de machine pour aujourd'hui, je me pose devant le mirroir, une brosse à la main, je commence à me coiffée ma chevelure ébène, ce qui me prenait toujours le plus de temps, une fois mes couettes en boucles fini, je retourne dans ma chambre, ce n'est pas que la tenue d'Eve ne me plait pas mais, cela ne serait pas très productif pour les élèves à part pour leurs hormones en plus de sapé leurs concentrations sur l'essentiel. Dans mon armoire, j'attrape des sous-vêtements, une lingerie une peu fine mais, pas trop aguicheur, un chemisier dont je laisserais les deux premiers boutons du haut ouvert, un jean même si j'aurais préférée une jupe mais, ça aussi, ça déconcentrerais trop facilement l'attention de mes futurs élèves et je finis par prendre des chaussettes aux allures simples. Une fois vêtu, je me dirige vers ma cuisine, je m'accapare d'un verre dans l'un de mes placards ainsi que d'un jus multi-vitaminé dans mon frigo, la suite est évidente, je me sers dans ce verre et le bois aussitôt. Je vérifie que je n'ai rien laisser d'allumer, l’électricité peut s'avéré être très chère si on ne fait pas attention à ses dépenses, une fois fais, je quitte mon appartement et me dirige, enfin, vers le Lycée Yokai.

Première chose que je fais quand je suis sur place, je me dirige vers la salle réservée au corps enseignant, ça ne faisait qu'une petite semaine que j'étais arrivée mais, j'avais su rapidement prendre mes repères bien que, ce soit très loin du compte sur la relation avec les autres professeur, j'avais plus de mal à m'intégrer, c'est toujours plus dur surtout quand on est la petite dernière à être arrivée. J'arrive à destination, comme à mon habitude depuis ma première semaine, je commence par la politesse, dire bonjour à ceux étant déjà présent puis, je m'installe sur l'un des divans, par chance, j'avais plus de temps que prévu devant moi, l'emploi du temps qu'on m'avait fourni était assez avantageux, j'avais autant de temps libre que de cours à produire pour mes élèves, ça me rendait assez heureuse que ce soit ainsi et pas autrement même si lorsque je ne faisais que des cours dans mon club, j'avais la chance de pouvoir choisir mes horaires, malheureusement même si ce n'est plus le cas pour les institution du type lycée, j'avais de la chance d'avoir cet emploi du temps et pas un autre. Je restais ainsi sur ce divan, seule comme à mon habitude, bercée par mes pensées diverses sur ma vie d'antan et sur ce que j'allais enseigner à mes élèves.

Est-ce que je devrais leurs faire répéter les mouvements jusqu'à ce qu'ils comprennent et l'imitent à la perfection ? Ils devront forcément s'entraîner avec l'un de leurs camarades mais, je me réjouissais déjà à l'avance que l'un d'eux serait obligé de subir le premier, rien de plus normal que de servir d'exemple à ces camarades, d'une pour qu'ils voient un peu près ce qu'ils doivent reproduire et de deux parce que, c'est toujours amusant de voir l'un d'eux être moquée par sa classe d'avoir été mis à terre avec facilité, surtout ceux qui se croient au dessus des autres, un jour où l'autre, ça me retombera dessus, j'en suis sûre.
Dans tout les cas, je ne compte pas être méchante pour ce premier Trimestre, je prendrais au hasard dans la liste de la classe, bien entendu, si je prend on compte les différentes types de classe de ce lycée, les débutants et intermédiaire seront traitée gentiment par contre... Je ne promet rien pour ceux qui sont dans leurs dernières années... Ils tous intérêt à être préparé ! Je suis peut-être un peu sadique, probablement, je ne peux pas me juger, seuls les personnes extérieurs peuvent me le dire.


Je ne m'étais jamais rendue compte que la porte grinçait, peut-être que je n'y prêtais pas attention avant puis, il y avait un sacrée silence dans la salle... En général, c'était plus vivant que ça, les professeur parlaient entre eux et tout ça mais, pas ce matin.. Je lève les yeux après un moment, je constate d'abord, que toutes les personnes à qui j'avais dis bonjour, il y à quelques instants n'étaient déjà plus la, j'espère au moins ne pas voir été impolie si ils avaient dis "Au revoir et que j'avais oubliée de leurs répondre en retour... Ça serait vraiment dommage pour moi de manquer des opportunités de bien m'intégrer dans mon nouvel environnement, m'enfin, je me prend sûrement la tête pour rien, ce qui à été fait est fait, d'ailleurs, à force de m'évader dans mon esprit pour penser, j'ai presque failli oublier de notifier la présence d'un roux, qui à ce moment la, nettoyait des cendres sur le sol, encore une fois, je repars dans mon esprit, qu'est-ce que des cendres font ici ? Ma curiosité s'alarme, je veux savoir d'où elles proviennent, quel est le mystère derrière ce petit tas qui disparait progressivement de ma vue. Je le note dans un coin de ma tête, le simple fait qu'il tente d'engager la conversation me fait sursauter légèrement, je ne l'avais pas vu s'approcher, je devrais peut-être essayer de calmer ma manie que j'ai en ce moment, d'être tête en l'air.


Ce n'était pas une vrai réponse, je n'avais pas tout de suite compris ce qu'il disait, venant de m'évader de mon esprit pour retourner à la réalité, tout ce que j'avais compris était un misérable "Blablabla", et vous ne pouvez pas vraiment répondre grand chose à cela, surtout que vu son regard de colère, non, son regard embrassée par le feu, je ne savais encore moins quoi répondre, ce n'était pas qu'il m'effrayait plutôt que je me demandais ce qu'il lui arrivait pour qu'il soit dans cet état, je ne ferais mieux de ne pas le laisser me toucher sinon, bonjour la catastrophe ! Je risquerais de ne plus apercevoir qu'une simple colère mais, un tourment de haine ou je ne sais quoi, à vrai dire, je finirais sûrement brûler vif par son feu intérieur... Ding ding ! Ma curiosité était encore de sonner plus fort que la première fois, insatiablement, je voulais savoir, je veux savoir, j'ai le droit de savoir ! Ce type, ce professeur devra me livrer ses secrets ! Je doute qu'il le fasse de plein gré, le mieux était sûrement de poser les questions directement, il pourrait très bien mentir comme dire la vérité, rien ne me garanti quoi que ce soit ! De plus, il semblait plonger dans ses feuilles de cours... Quel genre de cours ? On dirait des cours d'histoires avec des démons... Comment appelle-t-on cela ? Démonologie ? Probablement, le nom m'échappe même si je suis sûre d'avoir visé juste.


Drôle de situation, manger une pizza dès le matin ... Je ne pense pas que ce soit mauvais, ni que ce soit bon, il y à toujours mieux comme alimentation où de déjeuner dès le matin, pourtant qui suis-je pour juger ce qu'il devrait manger ou non ? Je ne ferais pas non plus cette remarque, aucune raison que je ne m'attire ces foudres, cela ne m'aiderait aucunement dans la situation actuel des choses, de plus, nul ne besoin de préciser que ce n'était pas un livreur qu'il l'avait livrer mais l'un des membres du personnel du lycée, d'après ce que j'avais compris, aucun civil n'avait le droit de rentrer dans l’Établissement, cependant je n'ai jamais vraiment compris pourquoi .. De toute façon, encore fois, ce que je pense des règles ou non, ne me regarde pas, pourtant ma curiosité est quelque chose que je ne pourrais peut-être jamais satisfaire totalement malgré ma détermination, il y à quelques rares fois où je m'avoue vaincue. Pour la troisième fois, le roux me fit sortir de mes pensées, heureusement pour lui, j'avais compris cette fois ce qu'il me proposait. Pourquoi pas, après tout, je n'ai presque rien mangée ce matin, j'approche ma main de la pizza, y coupe une part triangulaire, je la hume un court instant, pour finalement la porter à mes lèvres, mâchouillant silencieusement la bouchée de la nourriture, j'attendis la fin de la mastication, pour lui répondre.


Je pris soin de d'abord finir la part que j'avais pris avant de laisser ma fameuse et incroyablement ennuyante curiosité prendre le dessus sur ma personne, c'était peut-être le seule sentiment que je ne pouvais pas ignorer et souvent celui qui surpassait tout les autres, je n'avais pas même pris le temps d'observer le mâle en face de moi, j'enchaîne rapidement avec mes questions, d'un air déterminée, mes lèvres s'entrouvre légèrement, pour laisser le son de ma voix enthousiasmée par mon pêchée le plus prononcée chez moi briser le silence qui avait faillit reprendre le dessus.


En temps normal, j'aurais menti sur la fin, par simple mauvaise habitude qui n'est jamais parti mais, quand je suis dans mon étal actuel, je ne peux que être sincère, de plus, je le fixais droit dans les yeux tout en attrapant aveuglément une autre part de la pizza, qui était la deuxième et sûrement la dernière, les calories qui se trouvaient dedans était sûrement trop important pour ma ligne mais, si j'avais la chance de garder ma taille de guêpe malgré mon appétit mon appétit d'ogre.

Je me doutais bien que mon manque de réponse intéressante suite à ses premières paroles n'était pas très encourageant pour lui, sachant que je n'ai pas osée employer son prénom dès mes premières paroles, j'estimais que ce n'était pas nécessaire mais, cela ne l'empêcha point de continuer à venir me parler malgré que je dévorais silencieusement et proprement mes parts de pizza, tout en prenant soin de satisfaire ma curiosité sur les récents évènements que j'ai pu voir, par exemple le tas de cendre mais, selon lui, je lui en dois une pour ce repas, si c'est ce qu'il espère, il peut toujours rêver, c'est lui qui est venu me chercher avec sa pizza, surtout d'aussi bon matin quand on n'as presque rien manger, ce qui était presque pareil pour lui, sauf, qu'il à dut se passer de repas pour la soirée ainsi que la nuit, je le plains intérieurement, ce n'était pas évident de tenir sans rien dans le ventre.

Je ne dirais ne pas avoir vu son plan de loin, les pièces bougeaient lentement sur notre table d'échiquier virtuel, même si je lui en devais une et que je croyais savoir ce qu'il sous-entendait par là, je ne préférais ne rien dire, haussant simplement les épaules, en esquissant un sourire taquin en coin, je contre-attaquerais plus tard, je ne laisserais pas placer ses pions sans placer les miens, même si, à la fin, quelque chose me disait que l'issue serait la même peu importe le gagnant, je suis définitivement, un vrai problème à moi toute seule.

En tout cas, il était bien aimable de répondre à toutes mes questions malgré qu'il ne sache toujours pas mon prénom et que son regard ardent ne semble pas avoir été calmée, je le sentais prêt à sauter sur la moindre chose pouvant titiller sa colère afin de se défouler même si plus il enchainait les phrases, plus je me disais que son simple souhait était de coucher avec quelqu'un pour satisfaire son égo d'homme ainsi que, se défouler de la façon la plus naturel et plaisante possible, je ne dirais pas que ce n'est pas mon genre non plus de vouloir me défouler ainsi mais, comparé à lui, en ce moment, j'étais très sage, je ne pensais presque plus à ça, depuis si longtemps pourtant, je sais que je peux attirer qui je veux, quand je veux. Je l'écoute attentivement, mon sourire taquin devenant peu à peu malicieux, au fur et à mesure que les paroles fendent l'air, réduisant le silence à néant, je n'attendis pas très longtemps pour lui répondre vivement, j'attendais cependant qu'il finisse toutes ses phrases. On va voir qui va se brûler avec qui, est-ce son vice intérieur qui va le brûler ? Ou est-ce ma curiosité qui va me brûler ? Chacun nos défauts, chacun d'entre nous allons nous brûler dans une passion qui ne devrait pas avoir lieu d'être et encore moins dans cet endroit ambigu.


Je prend une part de la pizza, la porte à mes lèvres en mâchouillant et mastiquant lentement mon morceau avant d’enchainée.


Je prenais soin de finir la part que je tenais dans mes mains, je pris même un malin plaisir à être explicite dans mon geste même si cela pouvait être bizarre dans certains points de vue, je lèche la pizza, lentement, avec un petit air suffisant au visage, ma langue en récupère le fromage, qui relie rapidement la pizza à ma langue, d'un léger filet avant que je finisse ma part rapidement, l'avalant en poussant un petit râle de plaisir, non pas sexuel mais, de gourmandise, de satisfaction pour mon estomac qui est maintenant rompu, avec si peu de contenu. je me lèche avidement les lèvres, j'en fis autant avec mes doigts me libérant ainsi, des résidus gras et autres s'y trouvant, venant ensuite, m'allonger de côté sur le divan dont je prenais maintenant toute la place. J'offre un regard amusée, provocateur au professeur d'Histoire de démonologie.


Je m'étire un moment, le regardant avec un sourire un peu victorieux, je sais, que tôt ou tard, il ne résistera plus à ce désir incessant grimpant en lui, la vie est si facile, pas besoin de bouger le petit doigt pour obtenir ce que l'on souhaite, tout viens à nous si, on sait si prendre, pourtant il y avait tout de même une peur qui me traversait l'esprit, si jamais, je n'arrive pas à le retenir ou que je suis incapable ensuite de résister à mes propres envies... Je ne voudrais pas qu'un autre professeur rentre, comme dans d'un coup pour voir, une scène assez dérangeante surtout pour une nouvelle comme moi, même si la peur à le don décupler le plaisir, je ne pouvais m'en empêcher d'en être effrayée. A lui de jouer, je venais de faire mes mouvements sur notre échiquier virtuel, qu'allait-il faire ? Comment allait-il réagir ? Quels seront ses déplacements ? La reine se trouve en première ligne, prête à se défendre à sa façon, je m'en mordais la lèvre, impatiente et me délectant d'avance de ce jeu sournois et vicieux dans lequel, nous venions tout les deux de rentrer.