Jour de repos aujourd'hui de quoi permettre à Elrick de sortir un peu, mais pas au milieu des gens, non, il n'était pas encore prêt à ça, entre l'envie d'en manger certains et la peur que lui provoquaient la rencontre avec d'autre. Non, il lui fallait un endroit calme, à l’abri des regards et du monde, un endroit ou il pourrais manger si l'envie lui venait sans avoir à s'en retenir... Un endroit comme la forêt.

Marchant sur un chemin à peine tracé parmi les arbres, il enleva son t-shirt, jeta un coup d’œil de tout les côtés avant de se laisser allait, libérant ses longues oreilles plumés, sa queue fine dont le bout étoffait d'une petite touffe de poil et, légèrement rougit par le sang quand elles ont déchirés sa peau humaine, deux longues ailles blanches. Cette action lui avait d’ailleurs fait grimacé, les oreilles et la queue, hors une sensation de tiraillement, ça allait, mais pour les ailles, s'était déjà autre chose. La douleur était néanmoins beaucoup moins ressentit que quand il reprenait sa véritable forme de griffon.

Les étendre, les replier, les étendre, les replier... Pendants quelques minutes, il les agitât, autant pour les garder réactive que pour profité de cette agréable sensation qu'est l'air entre les plumes. Cela lui avait manqué chez les humains, ici, pourrait-il être plus animal qu'humain?

Parlant d'humain... ça sentait le steak. Pas celui d'homme, non, plutôt de la génisse. Oui, un bon rumsteak de charolaise!

Une langue se glissa sur les lèvres du griffon qui se mit aussitôt à humer l'odeur avant de la suivre jusqu'à l’apercevoir, là-bas, cette belle forme rougit et sanguinolente, à l'odeur délicieuse! Dommage qu'elle n'était pas seul a l'attendre, non, quelqu'un était avec la bonne pièce de viande, quelqu'un qui la tenait, tel un geôlier et sa prisonnière...

Parfois, faut savoir être courageux! Pour sauver son estomac et ce pauvre steak, Elrick décida de l'être!

D'un coup d’aile, lui permettant ainsi d'avoir une brusque augmentation de vitesse, il se retrouva en face du jeune garçon, penché, les dents planté dans le morceau qui jutât aussitôt sur son ancien propriétaire avant de le happer encore un peu plus jusqu’à ne laisser qu'un minuscule bout, juste ce que retenait les bout des doigts. Oui, parce qu'on ne mange ni élève, ni prof, ni personnel... donc on mange pas les doigts, ni ce qu'il y à entre eux du coup...Enfin, tant que ça pend pas.