Je rêve... Mais, bizarrement, celui me semble si réel, que je pourrais m'y perdre dedans ... Actuellement, je me trouve sur un bateau, tout semble bien se passer avant qu'une tempête n'éclate, Quelque chose sort de l'eau ... Des tentacules, suivit de très près par les cris de mes camarades, dont je ne me souviendrais que de leurs visages sans nom... Leurs sang repeignant le navire, l'anatomie, les membres de mes anciens compatriote s'envolent dans les airs, je sens mon coeur prit d'une vive douleur, leurs morts m'affectent au plus haut point, le temps se déroule si lentement, j'essaie de courir, je veux les aider, je les vois, ils dégainent leurs sabres, certains préparent les cannons ... Qu'est-ce ... ? J'entends un craquement lourd, le mat, il s'effondre, il faut que je bouge, vite ! Pourquoi je reste planter ici ? Pourquoi je ne fais rien !

Cet immense morceau de bois est sur moi, ma cage thoracique est comprimé par le poids, pour ne pas dire écraser, j'essaie de respirer, cela m'est impossible mais, j'essaie de ne pas succomber... Le sang remonte le long de ma gorge, je m'étouffe presque avec, je me force à le cracher, je tousse.. Je ne ressens presque plus rien, je veux vivre, c'est la seule pensée qui me vient .. Quelqu'un m'aide... N'importe qui ! Quelqu'un ! S'il vous plait... Les larmes chaudes coulent le long de mes joues, j'ai tellement froid... La vie est si ... Injuste .. Je ferme les yeux, même si je veux les ouvrir mais, est-ce vraiment utile de lutter quand on sait qu'on as perdu ? De plus, si ce n'est que pour voir la mort de mes compagnons, de voir l'horreur, je préfère les fermer... Voilà... Ma lanterne... Elle diffuse tout ce que j'ai vécu jusqu'à ce jour, tout va très vite... Pourtant, je souris devant ces images... Je voudrais presque rire, cela n'est pas ma vie, c'est celle d'un autre...

J'ouvre les yeux, je suis vivante, dans mon appartement, dans ma chambre toute seule... Je me redresse un moment, je regarde autour de moi, je m'arrête sur la fenêtre, d'où les rayons emblématiques du soleil passent, le ciel doit être dégagé... Il fait beau dehors... Mais, je me sens si triste, j'ai encore mal de mon rêve atroce, je passe mes bras autour de ma poitrine, m'étreignant toute seul comme seul réconfort, je pleure silencieusement... Mes bras deviennent humide par mes nombreuses larmes... Je fini par me calmer, certes difficilement mais, je redeviens sereine, je fixe mon réveil, quel heure est-il ? 13h23... Je pousse un soupire, la vie ne sûrement pas m'attendre en me tenant la porte, je me lève de mon lit, je me dirige vers armoire, j'attrape des vêtements au hasard, sans me soucier de ce que c'était, j'avais un jupe tombant jusqu'au genoux, un chemisier mit à l'envers, une paire de talons, je vais ensuite dans la salle de bains, je me pose devant le mirroir, je m'observe en joignant mes gestes à mes paroles.