J'y étais, je n'avais pas perdu de temps pour mêler avec les "élèves" ou même les sois disant autre profs. A peine avais-je obtenue mon numéro de chambre je m'étais dépêché de la rejoindre aussi rapidement que possible. La chambre en question était d'un terne effarant... j'avais l'impression d’être entré dans une chambre d'étudiante lambda... enfin, je me souvins soudainement ou j'étais donc c'était finalement normal. Heureusement que j'avais le droit de personnaliser l'endroit car franchement, deux jours de plus ici et on m'aurait retrouvé en train de me cogner la tête contre les murs. Je finis par poser le coffre que je tenais dans mes bras sur le lit et j'observais ce que contenait la pièce. Un lit double cela va de soi, une table basse, un siège avec un bureau, une armoire et une petite pièce contenant douche, toilette et lavabo. Résultat... j'avais du travail pour rendre cet endroit agréable, au moins j'avais un peu de place qui me permettrait quelque fantaisie.

J'ouvris le verrou du coffre pour commencer à ranger mes quelques affaires, les papiers, l'encre et la plume allèrent sans plus attendre sur le bureau. Dire que j'allais devoir préparer mes courts... j'étais bien désespéré pour me cacher ici. Par la suite, quelque vêtements de rechange, rien de bien folichons à vrai dire, juste de quoi avoir des rechanges et des vêtements pour certaines occasions. Tout ça, rangé avec grand soins dans l’armoire. La suite n'était que des vêtements si j'avais j'en avais besoin sous forme humaine, donc a utilisé seulement si je vais sur terre, ce qui était assez dangereux pour moi actuellement. Depuis la seconde guerre mondial... papa était assez... en colère. Une fois le deuxième lot de vêtement rangé, on commence à ranger ce qui m’intéressait le plus, à savoir, les Tantos. Sans plus attendre, une dans l’armoire, une sous mon oreiller et une dans mon bureau sans oublier la salle de bain. J'étais partie pour en mettre un sur moi mais... je n'avais pas les vêtements qui me permettrait d'en cacher un... ceci dit, j'avais mes cheveux.

Ni une ni deux, je fis un nœud avec une mèche pour cacher un Tanto dans mes cheveux, comme si, il y avait le moindre problème, j'étais armé. Par la suite, je sortie du coffre mon Daisho, je n’arrivais pas à croire que je me promenais encore avec cette fichue ferraille. Elle ne me servait plus à rien et était tout bonnement inutile. Mais... je m'y étais attaché sans le vouloir, tu parles d'une connerie. Je lançai sans plus de délicatesse dans mon armoire, j'allais bien finir par trouver le courage de balancer ce truc à la poubelle après tout.

J'étais partie pour sortir le reste de mes affaires qui n'était au final que quelque bricole lorsque l'on toqua à ma porte. J'attendais de la visite? Quelle question, bien sûr que non je n'attendais personne. Surement un imbécile d'élève qui vient me souhaiter la bienvenue, franchement ils ne pouvaient pas attendre mon premier court avant de venir m'emmerder? Si en plus c'était une gamine en mini-jupe qui met trois quart d'heure à dire une phrase j'allais piquer une crise.

-J'arrive. Dis-je à voix haute. Pas moyens d’être tranquille cinq minutes ici. Dis-je à voix basse.

Alors que je m'approchais de la porte, je me mis à hésiter sur la bonne attitude à avoir, une enseignante discrète mais autoritaire et ferme, cela pouvait bien le faire et l'on pouvait croire que c'était la moi "pendant mes fonctions" ce qui me permettrait par la suite de bien mieux travailler mon comportement comme si je m'était décontracté et que j'étais maintenant familière avec l'école. L'école... nan mais sérieusement... qui a eu cette idée? J'avais suffisamment parlé à moi-même, j'ouvris la porte révélant alors mon interlocuteur.

-Hum... bonjour... vous êtes?

j'avais compris depuis peu que je faisais partie d'une vague de recrutement pour le personnel de Yokai. J'avais rencontré quelques-uns des collègues qui arrivaient comme moi au lycée pour la première fois et d'autre présents depuis longtemps que moi, mais je ne m'étais pas présentés à tous mes collègues, mais il n'avait pas fait de même pour moi. J'ai beau être polie courtoise et faire un gros effort pour aborder les gens, je ne force jamais la main. Je ne passe pas inaperçu dans l'établissement avec mon physique. Mais passons sur ces petits détails. Il y a peu, j'avais entendu qu'il y était de nouveau venu. Et pour fois que je n'avais pas de livre devant les yeux, je décide d'aller à la rencontre de l'un d'eux. Quand j'ai parlé avec les personnes du secrétariat, ils m'ont donné le nom que quelqu'un. Et en me donnant le nom d'une enseignante, ils ont précisé qu'elle avait pris une chambre à l'internat. Cela m'intrigua énormément.

Je demande alors les renseignements sur la chambre qu'elle occupe pour la rencontrer plus facilement qu'en recherchant à travers tous les couloirs. Après avoir eu l'information nécessaire, je me dirige vers l'internat. Rapidement, j'arrive devant la porte que le secrétariat m'a donnée. Je toque alors la porte. J'entends alors une voix féminine me dire qu'elle arrive. Mais cela est suivi de près par des mots prononcés a voix très basse. Avec l'épaisseur la porte, je n'ai pas pu entendre. Cette dernière s'ouvre et je vois alors ma collègue très joliment habillée et en plein déménagement. Je la regarde de toute ma hauteur. Reculant un peu avant l'ouverture de la porte pour qu'elle ne se fasse pas mal à la nuque en me regardant.

« Bonjour, excusez-moi mademoiselle Hachiman Anko si je ne me trompe pas. Je suis l'un de vos collègues Kain Stomire pour ma part professeur d'histoire et géographie. En plus devenir me présenter, je vous propose mon aide, vous semblez en plein déménagement, vous avez peut-être besoin de bras. »

J'essaye d'aborder un sourire amical et professionnel à la fois. Ce n'est pas simple, mais cette demoiselle m'intrigue. S'installer auprès des étudiants est assez particulier. Habituellement, on essaye de s'en éloigner pour distinguer vie privée vie publique. Mais cette professeure, elle est différente, c'est ce qui est, de plus, intrigant chez elle. Le fait aussi que j'aimerais bien savoir plus de choses sur elle. Qu'est-elle véritablement ? Mais toutes les questions qui tournent autour de, cela viendront avec le temps et l'affinité que je pourrai, peut-être, nouer avec elle.

« Bonjour, excusez-moi mademoiselle Hachiman Anko si je ne me trompe pas. Je suis l'un de vos collègues Kain Stomire pour ma part professeur d'histoire et géographie. En plus devenir me présenter, je vous propose mon aide, vous semblez en plein déménagement, vous avez peut-être besoin de bras. »

Et bien et bien... qu'avions nous la? Un des professeurs de l’école qui venait me souhaiter la bien venu? Une véritable masse de muscle qui devait bien dépasser les un mètre quatre-vingt-dix de haut aux cheveux et à la barbe rousse roux et avec un sourire qui se voulait amical. Ceci dit… pour un professeur d’histoire géographie… j’étais surprise que mon nom de famille ne lui disait absolument rien, il fallait croire que plus personne ne se souvenait des traditions en notre temps.

Sur le coup, je pus voir pendant un moment qu'il regardait plus mon accoutrement que mon visage, heureuse de voir que ce vieux coups marchait toujours. Bien, pour l'instant il valait mieux réfléchir à la bonne attitude à avoir pour le mettre en confiance j'allais donc garder une légère timidité mais être un peu plus à l'aise puisse qu'il s'agissait d'un professeur lui aussi. Par la suite, il semblait vouloir aider alors autant aller dans son jeu pour le mettre le plus en confiance possible. Alors j'affichai sur mon visage un sourire à la fois heureux et gêné par tant de gentillesse.

-C'est... c'est très gentil de votre part monsieur. Mais je n'ai pas amené grand-chose en fait, juste un coffre contenant le nécessaire et quelque vieille affaire... je comptais plus tout acheter sur place. Mais s'il vous plaît.

Je m’écartais alors de la porte, l'invitant à rentrer.

-Je ne peux pas vous laisser dans le couloir et je serais ravis de discuter avec vous, entrez donc. Dis-je avec un sourire des plus ravissants.

Je n'avais rien à craindre a vrai dire, la seul chose qu'il pouvait trouver ici était les Tanto que j'avais caché un peu partout mais vus mon expérience dans le domaine, mon nouvel... "Ami" avait très peu de chance de les trouver. Je retournai alors le fauteuil du bureau pour qu'il est un endroit où s’asseoir et je me remis à sortir mes affaires, je n'avais rien de compromettant dans le coffre alors je pouvais me permettre de le faire devant mon invité.

-Trouver un endroit comme celui-là a été une véritable surprise pour moi... surtout avec un poste d'enseignante de libre. Je suis sûr que d'ici peu, je me sentirais comme chez moi.

Un peu d’enthousiasme pouvait très bien marcher pour que le rouquin ne se méfie pas a mon sujet. Passer pour une très jeune enseignante enthousiasme avait toute ses chances de marcher et je pourrais peaufiner les détails au fils du temps. Je sortie plusieurs bougie du coffre, ça avait toujours son utilité surtout pour se relaxer... ou pour aider à délier les langues. Sans plus attendre je les mis dans le tiroir de ma table basse à côté de mis lit tout en prenant bien soin de ne pas regarder mon invité pour rester dans mon jeu.

-Les élèves ont l'air sympathique... je ne les ait pas encore rencontré mais j'ai un bon pressentiment a ce sujet bien que je sois un peux stresser par mon premier coût.

Je finis par sortir différent livre que j'avais récupéré à travers les âges ainsi que des rouleaux de parchemins japonais dont certain datait de la guerre Gempei au japon. C'était bien ça qui me manquait au final.... une maudite bibliothèque pour ranger tout ça, il allait falloir que j'aille en ville pour en acheter une le plus vite possible. En attendant, je les mis au sol a cote du mur de la salle de bains, suffisamment bien ranger pour être visible mais non gênant, puis je me laissait tomber sur le dos sur le lit, mimant une certaine fatigue avant de regarder mon invité et m’asseoir sur la couverture pour être face à lui.

-Et vous? Puis-je en savoir un peu plus sur vous ?

J'écoute la nouvelle arrivante attentivement pour en savoir plus sur elle, sur ces choix et surtout sur ces motivations. Un grand sourire une légère timidité, rien de bien surprenant. Ce qui l'ait en revanche, c'est le fait qu'elle habite dans l'internant du Lycée. Si elle avait sa demande de logement administratif, elle aurait eu quelque chose à l'extérieur du lycée. De plus, le salaire du lycée permet d'avoir une habitation externe à l'établissement et des appartements et maison est disponible en cette saison, que cela soit pour l'achat ou pour la location. Ce qui m'étonne dans tout cela c'est qu'elle semble enthousiaste à l'idée d'être dans l'établissement, elle a l'air d'être précautionneuse, de réfléchir à ce qu'elle veut et le fait qu'un petit oubli administratif comme celui-ci se fasse, me laisse perplexe. La deuxième chose qui m'intrigue est son nom. Anko. Un nom connu dans l'histoire de notre monde, mais tellement utilisé à une époque que cela ne signifie pour certains riens.Si elle fait de famille noble ou d'autres présentes, elle n'aura sans doute pas opté pour habiter dans un internat, mais plus sur une résidence externe. Cela me met un peu plus de doute sur ses dires, mais je ne fais mine de rien continuant de l'observer, l'écoutant attentivement et entrant à son invitation. Je me pose alors sur la chaise proposée par cette dernière. Et j'observe ce qu'elle fait.

Elle prend une pile de 'livres dont certains semble daté de plusieurs siècles ainsi qu'un parchemin qui' m'intrigue au plus haut point. Dès qu'il s'agit, de livres ne résistent pas à l'envi de les ouvrir et des livres, les décrypter, etc. Certains des titres sur la tranche me sont très familiers, je les ai déjà lus, mais pour les autres, pas encore. Or chaque livre est une part d'histoire à part entière, mais la politesse veut que je continue d'écouter attentivement les dires de mon hôte.

Très enthousiaste à l'idée de faire cours, mais un peu angoisser par les étudiants et la préparation de ses cours, ce qui est plus que normal quand on enseigne pour la première fois. Elle me demande alors ce que je peux lui dire sur moi. Curiosité mélangée à une part de mystère. Une femme me ressemblant un peu. Elle joue un rôle que je ne connais pas encore. Mais je ne cherche pas à avoir cette précision. Je la regarde s'étirer à cause de la fatigue et je lui dis.

« Je suis simplement un professeur d'Histoire géographie qui comme vous est arrivé, il n'y a pas longtemps. J'ai préparé mes cours. Certains étudiants sont assez sympathiques et d'autres moins comme vous vous en doutez. »

Je jette un regard plus que curieux et très visible sur les livres de mon interlocutrice.

« Votre nom de Famille est assez connu mademoiselle. Êtes-vous un homonyme de la famille très célèbre des « Anko » ou non. Loin de moi l'idée, vous manquez de respect, mais il existe beaucoup de personnes avec ce nom qui ne sont plus affiliées avec cette famille depuis près si ma mémoire est bonne de huit cents ans. De plus puis-je regarder rapidement vos livres, mais surtout votre parchemin si cela n'a pas trop demandé. »

Je regarde la demoiselle avec quelque étincelle dans les yeux, attendant avec impatience une réponse que j’espère positive de, ça part.

-« Je suis simplement un professeur d'Histoire géographie qui comme vous est arrivé, il n'y a pas longtemps. J'ai préparé mes cours. Certains étudiants sont assez sympathiques et d'autres moins comme vous vous en doutez. »

Prof d'histoire géographie? C'était le type de court que j'aurais voulue enseigner et qui n'aurais nécessité que très peu de préparation. C'est bien dommage qu'il a déjà été pris mais au moins j'ai pu m'orienter sur autre chose, le théâtre me convenait tout aussi bien que l'histoire et au moins sur le théâtre, j'allais pouvoir bien m'amuser. Ceci dit, Kain jeta un regard en direction de mes livres et autres parchemins, je n’appréciais pas trop qu'on s’intéresse à ses affaire mais heureusement, il n'y avait rien de compromettant.

« Votre nom de Famille est assez connu mademoiselle. Êtes-vous un homonyme de la famille très célèbre des « Anko » ou non. Loin de moi l'idée, vous manquez de respect, mais il existe beaucoup de personnes avec ce nom qui ne sont plus affiliées avec cette famille depuis près si ma mémoire est bonne de huit cents ans. De plus puis-je regarder rapidement vos livres, mais surtout votre parchemin si cela n'a pas trop demandé. »

Je ne pus m’empêcher de rire, c'était plus fort que moi mais au moins j'avais conservé mon masque de la jeune enseignante timide mais enthousiasme. Donc, impossible pour Kain de savoir pourquoi je riais réellement mais je devais faire plus attention pour les prochaine fois car c'était le genre de chose qui pouvait trahir mon identité. Ou au moins, attisé une mauvaise curiosité.

-Anko n'est pas mon nom de famille monsieur Stomire, mais mon prénom. Donc nom je n'ai rien à voir avec cette famille.

J'avais répondus ça en toute gentillesse pour que Kain ne se sente pas bête et que cette erreur n'avait rien de grave. Je me retournais alors et m'allongeait sur le ventre tout en regardant Kain alors que j'étais sur le lit. Avec mes mains, j'appuyais ma tête que j'avais mise un peu sur le côté. Une position adorable alors que j'avais donnée, sans le vouloir, une vus inégalable à Kain sur mes seins... Il n'avait qu'a plongé la main à vrai dire. C'était juste un petit test, voyons voir si Kain était sensible a une petite tentation mais de mon côté, je fis comme si de rien n'était, affichant sur mon visage, une innocence gentillesse.

-Mes livres? Oh et bien... c'est qu’ils sont pour la plupart assez vieux. Je pense que vous en prendrez bien soin, la n'est pas le problème... c'est juste que les trois quatre n'existe plus et sont des exemplaire unique en fait...

Et là, je n'avais pas mentis, une grande partie d'entre eux, les parchemins en fait, datait du japon médiéval et certain de bien avant l'époque des Samouraïs. Ils avaient donc une valeur inestimable sans oublier que certain parchemin était d'une fragilité tel, que le moindre mouvement un peux brusque pouvait suffire à déchirer le papier. Le temps avait fait son œuvre.

-Et bien... je suppose que vous pouvez regarder quelque livre... mais s'il vous plait, uniquement les plus ressent.

Lorsque je l'entends rire et me préciser pour son nom de famille, je ressens une énorme gêne de mettre tromper. La fatigue de ces derniers jours se fait sentir. Je rougis alors un peu devant l'écoute de ma faute. Mon interlocutrice-là sans doute remarquée. Elle change alors de position sur le lit, une pose plus aguichante. Cela ne me déplaît pas du tout bien au contraire. Mais sait-elle que mon point de vue me permet une telle vision de son anatomie ? Si oui, alors pourquoi faire ça alors qu'elle joue les timides, il y a seulement quelques secondes ? Beaucoup de questions se bousculent dans ma tête, sans doute, mon côté méfiant de toute situation qui ne peut s'empêcher de faire d'hypothèse sur chaque chose qui m'entoure. Peu après ces pensers, elle me dit que je peux voir ces livres qui semblent vieux, mais seulement les plus récents. J'acquiesce d'un signe de tête, puis je commence à me lever pour aller vers les livres et je dis alors d'un air calme et qui se veut amical.

« Très chère collègue, loin de moi d'avoir un regard pervers sur vous, mais votre position, qui sont des plus sensuelles, pourrait donner une mauvaise image de vous si elle n'est pas faite exprès. En tout cas, je vous remercie grandement que je puisse voir ne serait-ce qu'un seul de vos ouvrages que vous collectionnez. J'y prêterai une grande attention. »


Je m'approche de ses livres et pose un genou à terre pour mieux les observer. Je vois alors que certain ouvrage semblent très vieux et dans un état plutôt bien conserver, leur écriture n'est pas commune. Certains écrits semblent venir de langue plus utilisée depuis sept cents ans. De pareil ouvrage, on leur place dans un musée sauf s'ils sont la propriété d'une personne qui leur a donné directement. Un héritage familial ? Non, il y aurait la bibliothèque qui va avec. D'autres questions se rentrent en collision avec les autres dans mon esprit.
Je me relève alors calmement comme si la vision de ses livres m'avait laissé indifférents, je regarde alors Anko.

« Vous avez une super collection de livres, il semblerait. Très vieux en effet. Excuser moi pour mon erreur tout à l'heure, je voulais dire par votre nom de famille non pas Anko votre joli prénom, mais Hachiman. La fatigue d'un moment sans doute, mon fait fourcher la langue, ou peut-être que votre charme de professeur de théâtre m'affecte un peu. Le fait est que je suis ici pour vous aider, alors que puis-je faire ? »

Posant mes mains sur mes hanches forçant ainsi sur ma musculature pour la faire légèrement transparaître de mes habits. Pourquoi je faisais cela dans cette situation, cela n'avait aucun sens. Enfin si plusieurs, mais le plus vrai semblable et qu'elle m'avait offert un magnifique vu sur certains de ces atouts féminins, je me devais de faire de même à ma manière.

Je ne quittais pas du regard ce chère Kain car après tout, si il touchait mes livres, il valait mieux que je sache lesquels regardera, ce n'est pas comme si il y avait une date sur les livres après tout. Il se contente d'hocher la tête et se dirigea vers les livres, maintenant je savais comment l'attirer à moi, ce n'était pas l’appât idéal mais c'était toujours mieux que rien le temps que je découvre sa faiblesse mais j'avais le temps pour ça. Ceci dit, alors qu'il se dirigeait vers les ouvrages, il prit la parole, changeant complètement de sujet.

« Très chère collègue, loin de moi d'avoir un regard pervers sur vous, mais votre position, qui sont des plus sensuelles, pourrait donner une mauvaise image de vous si elle n'est pas faite exprès. En tout cas, je vous remercie grandement que je puisse voir ne serait-ce qu'un seul de vos ouvrages que vous collectionnez. J'y prêterai une grande attention. »

Je ne m'attendais pas à une telle réaction de ma position a vrai dire, tant mieux mais néanmoins, il ne semblait pas outrer ce qui, en temps normal avait de quoi choquer. Tant mieux, c'était quelque chose de bon à savoir pour la suite de mes projets pour ce cher professeur d'histoire. Néanmoins, il me faillait maintenant réfléchir a qu'elle réaction à adopter, cela ne pris pas plus 'une seconde, un temps de réaction correcte. Autant rester sur la timidité car un changement de comportement trop brusque lui mettra la puce à l'oreille et je ne pouvais pas me permettre ça. Alors sans plus attendre, je pris une expression d’incompréhension pour continuer mon petit jeu de comédie.

-Position... sensuel? Mais de quoi vous...

Je baissai alors la tête en direction de mes seins et sursauta de surprise tout en lâchant un petit cri. Mon visage vira au rouge à cause de l’embarras et je me redressai de tout mon long, plaquant mes bras sur ma poitrine et enroulant ma queue autour de mon corps de manière tellement maladroite que je tombai du lit et ma tête contre la table basse. Tout était calculé heureusement même si j'avais décidé de tombé un peux au dernier moment pour rendre le tout bien plus léger. Je me frottai la tête tout en m’aidant du lit pour me redresser mais toujours rouge d’embarras.

-Je suis vraiment navré Kain... je n'ai pas fait exprès... c'est juste que mon physique donne toujours l'impression que je prends des positions sensuels.

Et bien sûr, j'avais dit tout ça sans me rendre compte que j'avais posé mes seins sur le lit ce qui les mettait encore plus en valeur. Ce rôle de la jeune enseignante qui enchaînais les moments d'embarras et de gêne avec ses collègue avait de quoi être marrant. Mais a ne certainement pas faire avec les élèves, rien qu'en me regardant il allait pouvoir se rincer l’œil alors il fallait que je sois bien plus sérieuse et ferme avec eux.

« Vous avez une super collection de livres, il semblerait. Très vieux en effet. Excuser moi pour mon erreur tout à l'heure, je voulais dire par votre nom de famille non pas Anko votre joli prénom, mais Hachiman. La fatigue d'un moment sans doute, mon fait fourcher la langue, ou peut-être que votre charme de professeur de théâtre m'affecte un peu. Le fait est que je suis ici pour vous aider, alors que puis-je faire ? »

Jolie prénom donné par mon connard de père qui a cru pouvoir faire de moi son petit chien pendant des centaines voire des milliers d'années. Mais maintenant s’il commençait à trop s’intéresser à mon prénom, je n'allais pas être d'accord du tout. Heureusement, il avait terminé par une autre question, ce qui allait me permettre de changer très vite de sujet. Mais je fus néanmoins très surprise qu'il fasse en sorte que ses vêtements épousent la forme de sa musculature. Sois c'était l’hôpital qui se foutait de la charité ou sois il avait vraiment aimé le spectacle que je lui avais offert et si c'était la dernière solution... et bien qu'il continue comme ça... et j'allais lui offrir bien plus que des vues sur mes seins. Néanmoins, je pris une tête encore plus embarrassé tout en ne pouvant décrocher mon regard de son physique. Du moins, c'était ce que je voulais qu'il croit. Je finis néanmoins par détourner le regard comme pour me forcer de ne pas regarder.

-Heu... et bien... hum... J-J'ai besoin d'aide pour... ré agencer ma chambre... Je risque d'aller en ville pour acheter quelques meubles et donc j'aurais besoin de place... Mais aussi, j’apprécierais beaucoup s’il était possible de me faire visiter l'école.

Je l'entends tomber de son lit et m'expliquer que cela lui arriver souvent dû à son physique de prendre de telle position, le tout bien sûr en prenant une autre pose suggestive. Le fait,-elle encore exprès ? Est-elle si innocente que cela ? C'est une professeure de théâtre joué des rôles est sa spécialité après tout. Mais surtout. Pourquoi ne puis-je ne pas profiter à fond de la situation qui s'offre à moi ? D'autres personnes se seraient laissées aller à leur envie et leurs instincts. J'avais sans doute vécu beaucoup trop d'années en ermite, toujours à l'affût du danger, devant me débrouiller par mes propres moyens, n'ayant aucune aide pour m'apprendre à comprendre les autres et ce qui m'entoure.

Ces yeux, eux ne me fixent pas énormément comme si elle ne le voulait pas se l'avouer à elle-même.Cela me fit rire intérieurement, mais seulement un peu, certes, la plupart des personnes dans cet établissement ont des particularités importantes surtout dans le domaine physique quand ils n'ont pas leur forme humaine. Mais pour moi, je n'ai qu'une seule forme physique celle d'un mage de plus de mètres de haut pour plus de cent dix kilogrammes. Un physique qui restera sauf si j'utilise un sortilège contre cela. Poliment, je me rapproche de mon interlocutrice tend délicatement une main comme pour l'inviter à se relever de son lit, faisant ainsi preuve d'une grande galanterie, ne fixant pas du tout sa poitrine, car elle a beau avec de très joli atout féminin, elle reste avant tout un être vivant avec tout le respect qui va avec et non un morceau de viande.

Alors que ma main l'invite à se relever, je ne cesse de me dire qu'elle n'a pas affirmé ou non pour son nom de famille comme si cela l'a dérangée, j'ai donc touché un point très sensible.Lorsque j'aurais le temps, je me renseignerai plus sur ce nom de famille ainsi que ces membres les plus connus. Pas que je ne fais pas confiance à mon interlocutrice pour assurer ses cours, mais ma nature prudente m'a aidé dans de nombreuses situations. Cette dernière m'a aussi empêché de vivre correctement ma vie d'homme cependant, elle a fait en sorte que ma vie de mage curieux soit remplie d'intrigue et autres.

« Excusez-moi mademoiselle si mes propos vous ont blessés d'une quelconque manière, ce n'était point mon but avec tout le respecte que je vous dois, vous êtes charmante et je me dois, en un sens, vous le dire. Pour ce qui est de visiter l'établissement, je veux bien vous accompagner, j'ai fait ma visite seule et cela n'a pas été d'une grande rigolade, alors je peux faire en sorte que pour l'un ou l'une de mes collègues dont il ou elle ne lui arrive pas la même chose. »
Je souris grandement avec un léger rougissement sous les joues, mais très légères.

« Pour ce qui est de l'agencement de vos meubles, je veux bien vous aider volontairement sans problème. Je vous conseille une bibliothèque pour vos livres, ils sont précieux. De plus, je pourrai ainsi les revoir une seconde fois. Vous savez une chose de plus sur moi, j'adore les livres. Du moins, leur contenu, ce dernier permet d'enrichir ces connaissances et sa mémoire, qui est chez certain très vaste sans vouloir me vanter. »

Alors que je fixe une nouvelle fois rapidement les livres puis mon interlocutrice, je dis à nouveau.

« Je sais que la curiosité est un vilain défaut, mais vous m'intriguez mademoiselle. Cela peut sembler très particulier, bizarre ou malsain selon le point de vue, mais ma curiosité envers, vous êtes différente d'une simple curiosité que je pourrai avoir pour un événement unique ou la rencontre d'un être vivant aux caractéristiques plus que particulière. Tout cela pour dire que venant de ma part, cela est un véritable compliment et sûrement plus. »

Habituellement, je parle très peu, je n'aime pas parler de moi ou de ma vie, mais avec cette collègue si particulière, je suis différent.

Kain vint alors me tendre sa main pour m'aider à me relever, une main que j'acceptai volontiers pour rester au mieux dans mon petit rôle. Ceci dit, le fait qu'il ne dit rien n’indiquait qu'il réfléchissait, j'allais devoir garder un œil très attentif sur lui car je même si une curiosité tournée sur moi me permettait de prendre plusieurs avantages sur la personne en question, une curiosité bien trop poussé étais dérangeante, car il pouvait regarder au mauvais endroit et découvrir des choses que j'aimerais secrète. A ses risques et péril, un meurtre restait la dernière solution, surtout ici ou tout le monde devait se connaitre et ou un professeur qui disparaît soudainement ne passera pas inaperçus. J'avais encore d'autre moyen pour qu'il ne découvre rien de dérangeant et il fallait que je les utilise avant le point de non-retour.

« Excusez-moi mademoiselle si mes propos vous ont blessés d'une quelconque manière, ce n'était point mon but avec tout le respecte que je vous dois, vous êtes charmante et je me dois, en un sens, vous le dire. Pour ce qui est de visiter l'établissement, je veux bien vous accompagner, j'ai fait ma visite seule et cela n'a pas été d'une grande rigolade, alors je peux faire en sorte que pour l'un ou l'une de mes collègues dont il ou elle ne lui arrive pas la même chose. »

Il avait dit ça avec un grand sourire mais ce qui avait retenu mon attention était qu'il avait rougis. Avait-il le béguin pour moi? Si c'était vrai, tout allait être bien plus simple pour moi.

« Pour ce qui est de l'agencement de vos meubles, je veux bien vous aider volontairement sans problème. Je vous conseille une bibliothèque pour vos livres, ils sont précieux. De plus, je pourrai ainsi les revoir une seconde fois. Vous savez une chose de plus sur moi, j'adore les livres. Du moins, leur contenu, ce dernier permet d'enrichir ces connaissances et sa mémoire, qui est chez certain très vaste sans vouloir me vanter. »

Et franchement... j'attends la moindre occasion pour apprendre de son "savoir", mais je voulais dire de son savoir personnel, celui de sa propre vie. Mais le fait qu'il s’intéresse autant à mes livres me permettait d'avoir une nouvelle accroche sur lui. Mais... j'avais toujours besoin de savoir s’il était attiré par moi ou non.

« Je sais que la curiosité est un vilain défaut, mais vous m'intriguez mademoiselle. Cela peut sembler très particulier, bizarre ou malsain selon le point de vue, mais ma curiosité envers, vous êtes différente d'une simple curiosité que je pourrai avoir pour un événement unique ou la rencontre d'un être vivant aux caractéristiques plus que particulière. Tout cela pour dire que venant de ma part, cela est un véritable compliment et sûrement plus. »

Je me mis à rire de manière embarrassé, j'avais une occasion en or de mieux maîtriser sa curiosité et je n'allais pas la rater.

-Je vous remercie pour vos dire et ne vous en faites pas, votre curiosité seras satisfaite c'est juste que... J'aimerais que vous appreniez des choses sur moi uniquement de ma bouche. Je suis sûr que vous comprenez, je me sentirais très mal à l'aise que vous sachiez des choses sur moi alors que je ne vous en aie jamais parlé avant.

Ceci étant dit, il était tant de commencer la visite avec mon nouveau... "Collègue" mais je ne fis pas attention ou glisser et sans même savoir moi-même, je perdis l'équilibre et tomba. Le coin du bureau reçus de manière assez brusque mes cottes du coté de mon bras droit et là, je ne faisais pas semblant, car j'avais vraiment mal.

Je souriais légèrement à mon interlocutrice qui est toujours innocente dans sa voix et dans ces attitudes. Mais cette innocence est bien trop forte pour un jeune prof. peu de personnes de ce caractère son ainsi. Sera-t-elle différent avec les étudiants ? Je ne peux le savoir d'avance. Mais j'espère qu'elle se comportera plus fermement avec ses étudiants. Mais elle est professeure de théâtre, elle pourra sans doute jouer le rôle d'une prof sévère ou autres. Ainsi, ses étudiants la respecteront et elle ne serra pas perdu par ces derniers. Elle me dit rapidement de ne pas faire de recherche sur elle que ma curiosité sera satisfait par ses propres propos. Cela est plus qu'étrange, habituellement personne en dit ce genre de phrase. Je ne suis qu'un prof pas un détective, cette phrase sonne complètement fausse quand je l'entends. Elle a peur que je ne découvre quelque chose sur elle ? Sinon pourquoi dire une phrase comme cela.Elle vient d'arriver, elle ne semble pas être connue, car c'est une jeune prof qui a la pression de la jeunesse, enfin, il semble.
Cette phrase rebondit dans ma tête avec de nombreuses autres au sujet de la demoiselle charmante certes, mais très mystérieuse. Plus je suis en sa présence plus, j'ai des questions. Jamais une personne n'en m'avait posé autant de questions à moi-même en si peu de temps. Je la vois se lever pour partir de la pièce afin de lui faire la visite. Mais le destin en a décidé autrement. Alors que je me lève de ma chaise, mon interlocutrice, elle glisse et se tape contre une table porche d'elle.

Sans réfléchir se me précipite pour la rattraper avant qu'elle ne touche le sol. La fatigue sans doute là fait trébucher. Elle n'e n'a pas fait semblant ou autres, vu le coup qu'elle a pris sur ces cotes, la chute n'était pas prévue ou du moins le violent choc.Peu importe, elle s'est fait mal et ce n'est jamais agréable. Je la relève sans lui demander son accord et la pose sur son lit avec précaution. Je regarde rapidement si le choc a causé un hématome ou non. Mes années en forêt et mes nombreuses heures a lire des livres sur la biologie des êtres vivants m'ont permis d'apporter des secours, certes, basiques mes efficaces sur des blessures minimes. Je la regarde droit dans les yeux.

« Cela va aller ? Pas trop mal ? Vous arrivez à respirer ? Excusez-moi pour cette quelque question, mais vu l'angle de votre choc, je préfère être prudent. Vous arrivez à parler ? »

Je la regarde avec un brin d'inquiétude. Le coup n'était pas nécessairement très fort, mais il était mal placé et peut faire très mal sur le long terme. Une cote pourrait être brisée ou autres. Elle pourrait avoir d'autres soucis plus importants que je ne puisse pas voir sans l’ausculter de manière faible certes, car je n'en suis pas médecin, mais j'ai toutes les connaissances en tête. Je pourrai voir si c'est grave et cela demande de grands soins ou pas du tout.

Alors que je tombai au sol, Kain me rattrapa pour me relever et me poser dans mon lit, tu parles d'une visite qui commence bien. Mais bon, malgré tout cela pouvait jouer en ma faveur... malgré que ça me faisais un mal de chien. A première vue, le lieu du choc semblait ne rien n'avoir mais je m'étais tout de même pris le coin du bureau en plein dans les cottes, je ne pensais pas avoir eu une cotte cassé mais je pouvais être sûr qu'il y avait eu au moins des dégâts.

« Cela va aller ? Pas trop mal ? Vous arrivez à respirer ? Excusez-moi pour cette quelque question, mais vu l'angle de votre choc, je préfère être prudent. Vous arrivez à parler ? »

Ce cher Kain était plein de surprise, voilà maintenant qu'il se révélait médecin? Ça peut toujours être utile. Ceci dit, autant répondre à ses questions, mon jeu n'était pas particulièrement tombé à cause de cet incident alors autant continué dans ma lancée et cela me permettrait par ailleurs, d'éviter les questions qui fâchent. J'avais mis ma main là où j'étais tombé et je sentie comme un liquide chaux sur cette dernière. Je ne fus pas vraiment surpris en relevant ma main de voir du sang, cela avait un peu percé apparemment. Ce n'était pas très grave.

-J'arrive à respirer mais ça fait assez mal tout de même.

Je ne pouvais m’empêcher de grimacer, aller à l'infirmerie le premier jour? Pour une chute aussi idiote? Je n'en avais aucune envie, j'avais juste besoin d'un désinfectant et d'un bandage, mais franchement cette idée ne me réjouissait pas non plus, j'aurais préféré ne jamais tomber à vrai dire mais bon, même moi ne pouvais pas prévoir l’imprévu. Je fis mon possible pour me redresser mais sur le coup la douleur s'accrut bien plus et je laissai échapper un petit cri de douleur et me rallonger sur le champ.

-D'accord... ça fait sacrément mal... et j'ai du mal à respirer que j'essaye de me relever... c'est peut être grave finalement.

Si la douleur n'avait pas pris le dessus, je serais sans doute en train de rire vue l’ironie de la situation J'avais survécus a la colère d'un dieu de la guerre pendant plusieurs centaines années pour être mis hors d'état de nuire en un seul faux mouvement par un bureau. Ceci dit, je fis mon possible pour ne pas rire car sinon, j'allais souffrir le martyr et finalement, je me tournai vers Kain qui semblait a peut prêt savoir ce qu'il faisait, je n'allais pas lui retirer cette avantage après tout.

-Vous pensez pouvoir faire quelque chose ou nous allons devoir commencer notre visite par l'infirmerie?

Je n’eus même pas le courage de sourire devant ma propre plaisanterie censé d’attendre l’atmosphère car la blessure pouvait être vraiment grave. Ceci dit j’avais déjà subi des blessures bien pires que ça et j’étais toujours là mais j’avais reçus de l’aide. Espérons alors que Kaine fasse partie de ses personne m’aillant tendu la main lorsque j’étais en difficulté, il sera alors peut être plus qu’une simple marionnette qui sait.

Je regarde mon interlocutrice essayer de se relever avec peine. La respiration a l'air d'aller. Je continue de palper la zone plus précisément au niveau de ces cotes. Je passe mes doigts sur chacune de ces cotes, afin de voir si elles sont cassées, déplacées ou si elles peuvent avoir perforé un organe. Ne voulant pas mettre mal alaise la demoiselle, je détourne le regard. Après tout, c'est au toucher que je m'apercevrai d'une anomalie, pas au visuel. Au premier touché rien ne paraît anormal. Je me lève rapidement et je vais chercher une serviette dans la salle de bains. Elle saigne et cela n'aide pas le peu de diagnostic que je peux lui fournir. Je m'empresse de poser la serviette dans la zone du choc pour enlever le sang. La plaie semble superficielle, mais le sang va en masser pour pouvoir cicatriser la peau.
Je regarde alors la demoiselle dans les yeux plutôt optimistes.

« Je vais vous toucher à nouveau, mais un peu plus fort. Ne vous inquiétez pas, je n'y mettrai pas toute ma force bien sûr, je veux être certain de mes dires. »

Sans attendre son accord, je commence à toucher à nouveau la zone du choc. Palpant un peu plus fortement, je ne détecte rien d'autre. Aucune grosseur due à une hémorragie interne ou autres. Elle respire correctement, cela se voit au mouvement de sa cache thoracique qui n'a pas changé depuis le début de notre rencontre., son diaphragme n'est pas déplacé, et les poumons pas perforés. Je pense ensuite délicatement la plaie avec la serviette en attendant.

« Je vous conseille de vous reposer. Le choc en lui-même vous fait mal. Mais rien ne semble avoir été endommagé par ce dernier. L'infirmerie ainsi que la visite de l'établissement peuvent attendre. Dites-moi plutôt si vous avez des bandages ou autres. La serviette n'est que temporaire. »

Alors que je continue de palper la demoiselle toujours à la chercher éventuelle blessure sous-jacente à son choc, je sens en elle une une force magique importante. Cela n'a rien d'exceptionnellement entre nous sois dit, elle peut être mage comme moi ou autres utilisateurs de magie. Cela me surprend juste un peu, car je n'arrive pas à savoir ce que c'est exactement.

Remarquant le sang, Kain se leva pour aller dans les toilettes et revenir avec une serviette qu'il posa sur la plaie. Cela faisait toujours aussi mal mais le choc de la surprise commençait à baisser petit à petit, ce qui me permettait d'un peux me remettre. Kain finit alors par me regarder dans les yeux, tout un abordant un visage qui se voulait rassurant. J’espérais car si je m'étais cassé une cote dès le premier jour c'était direction l’hôpital et franchement, rester dans un lit pour une blessure aussi idiote me déplaisait beaucoup.

« Je vais vous toucher à nouveau, mais un peu plus fort. Ne vous inquiétez pas, je n'y mettrai pas toute ma force bien sûr, je veux être certain de mes dires. »

J'allais lui répondre mais je n’eus même pas besoin, il c'était déjà afféré a la tâche et c'était pour le moins douloureux. Encore une chance qu'il ne me regardait pas car je n'étais vraiment pas fière de toute les grimaces de douleur que je faisais. Difficile de savoir ce que j'avais mais c'était très loin d’être agréable, dire que pendant toute ses années, je n'ai même pas pris la peine d'apprendre un sort magique pour me soigner... une sacrée honte.

« Je vous conseille de vous reposer. Le choc en lui-même vous fait mal. Mais rien ne semble avoir été endommagé par ce dernier. L'infirmerie ainsi que la visite de l'établissement peuvent attendre. Dites-moi plutôt si vous avez des bandages ou autres. La serviette n'est que temporaire. »

De mieux en mieux... je n'avais absolument rien de tout ça, je n'avais pas prévus de tomber de la sorte dans ma chambre ou même tout simplement de me blesser. La blessure continuait de faire assez mal et les "manipuler" de Kain n'était pas prêt d'arranger les souffrances que j’endurais. Je finis néanmoins de faire un non de la tête qui se finit brutalement par un sursaut du a la douleur provoqué par les doigts de Kain.

-Non, je n'ai rien de tout ça, je suis venu avec très peu de bagage et j'avais prévus de tout acheter sur place.

J'eu un deuxième sursaut de douleur qui cette fois si m’éleva de quelque centimètre du lit, je n'avais vraiment pas prévus ce scénario a la base.

-J'espère que vous avez trouvé ce que vous cherchez... car je ne vous cache pas que ça fait un mal de chien.

Je réfléchis un petit moment sûr comment faire pour l'aider à mon maximum. Arracher un peu de ma chemise pour servir de bandage. La serviette sert surtout à enlever le surplus de sang qui gêne pour le diagnostic, mais pas pour un bandage propre est correcte. Une manche de ma chemise pourrait faire. Un sort de soins légers serait bien plus pratique en réalité, mais cela fait des dizaines d'années où je n'ai pas pratiqué un sort si précis, même faible certes, mais précis dans ses gestes et incantations. Je souffle un peu et je place mes mains au-dessus de la plaie sans rien dire au départ puis, je murmure quelques mots. Une légère lumière teintée de reflet bleu par moments jailli entre mes mains et la blessure de la demoiselle. Le sort commence doucement à soigner la légère plaie saignante d'Anko.

Je me concentre un maximum pour que le sort soit le plus efficace au possible. La magie et comme le vélo, on n'oublie pas, mais c'est possible de tomber même en étant un athlète donc autant être prudent. Près près d'une minute à faire se sort, je déplace doucement mes mains afin de voir le résultat que j'ai fait. La blessure est guérie du moins en surface. Je souris un peu.

« J'ai réussi à soigner la plaie en surface, mais je ne sais pas si le sort a réussi à faire diminuer la douleur interne. Il est possible que vous ayez du mal, car votre diaphragme est un peu déplacé. Ce n'est rien. J'ai subi aussi cela. Un peu de repos, ne jamais forcer avec ces poumons, il se remettra en place facilement. Il est vrai qu'un massage fait par un professionnel permettrait de vous rétablir plus vite. »

Soufflant un grand coup content de mon analyse et de mes soins apportés, je m'assois tranquillement sur une chaise. Le sort ne m'a pas épuisé énergétiquement, mais au niveau de la concentration pour ne pas le foirer. Un sort très simple que l'on apprend rapidement, mais en autodidacte avec aucune affinité avec ce genre de magie ce n'est pas simple. Mais je ne suis satisfait que j'ai fait.

« Excusez-moi encore du fait que je vous ai fait mal en vous palpant. Je cherchais à savoir si une cote ou autre chose pouvait être endommagée. Par chance, vous "n'avez aucun mal du genre, j'en suis ravi. »

« J'ai réussi à soigner la plaie en surface, mais je ne sais pas si le sort a réussi à faire diminuer la douleur interne. Il est possible que vous ayez du mal, car votre diaphragme est un peu déplacé. Ce n'est rien. J'ai subi aussi cela. Un peu de repos, ne jamais forcer avec ces poumons, il se remettra en place facilement. Il est vrai qu'un massage fait par un professionnel permettrait de vous rétablir plus vite. »

Mais surtout, avec de la magie, je n'avais aucune raison d’être surprise compte tenue de l'établissement ou j'étais mais de la part d'une montagne de muscle comme lui, je ne m'attendais pas à ça. Que cachait-il d'autre? J'allais devoir être bien plus prudente que prévus finalement et apprendre à mieux le connaitre. Néanmoins, il m'avait rendu service, pas de passage à l'infirmerie pour le premier jour pour une blessure, ça n'aurait pas fait très sérieux pour une nouvelle enseignante et aura entaché l'image que je voulais maintenir. Mais bon, je fis mon possible pour me redresser, une douleur était encore présente mais plus rien de très désagréable, juste histoire de me rappeler que j'étais tombée.

« Excusez-moi encore du fait que je vous ai fait mal en vous palpant. Je cherchais à savoir si une cote ou autre chose pouvait être endommagée. Par chance, vous n'avez aucun mal du genre, j'en suis ravi. »

Et il ne savait pas a qu'elle point j'étais ravis aussi, sinon j'aurais dû aller à l’hôpital et pas sur qui soit d'accord sur le fait que j'ai de la peinture dans les cheveux. Il l'aurait retiré et je serais alors devenu une cible directe pour papa... en plus d’être complètement vulnérable. Mon refuge n’aurait au final pas servis à grand-chose mais heureusement, cette éventualité n’aurait pas lieu. J'esquissai alors un sourire à Kain tout en hochant la tête et là c'était sincère mais au final, il ne verra pas la différence.

-Merci beaucoup, je n'aurais pas voulu avoir une cotte cassée dès le premier jour.

Pour les prochaines fois, j'allais changer tout le mobilier pour retirer tous les meubles potentiellement dangereux en cas de chute de la sorte, il ne fallait pas que ça se reproduise. Néanmoins, j'avais toujours une interrogation sur l'étendue de ses capacité et sur qu'elle autre talent il devait bien cacher, que pouvais-je donc faire pour en savoir plus sur lui? Déjà apaiser la situation, ce serais une bonne chose et j'avais justement une idée en tête pour ça.

-Humm.... vous avez proposez un massage, est ce que ça vous embête si je vous pouviez le faire? J'ai court dès demain, j'aimerais être au mieux de mes capacités pour ma première fois.

Difficile à dire si j'étais repartie dans mes entourloupes habituel car moi-même j'avais du mal à savoir si j'étais sincère ou non. J'avais vraiment le désir d’apaiser l'ambiance et le désir de faire la meilleure impression possible pour mon premier jour... donc au final, j'avais été honnête.

Je souris un peu embêté lorsqu'elle me parle de massage. C'est vrai, j'en ai parlé, mais j'ai aussi dit qu'il faillit un professionnel pour que le geste soit irréprochable. Je toussote un peu et je fais craquer mes doigts. J'ai lu quelque livre de médecine sur le sujet, mais je n'ai jamais pratiqué. Mais au final si je ne fais pas ceci comme une brute, je ne risque pas de faire mal à la demoiselle ou du moins de l'amocher encore plus. Je souffle un grand coup et je m'approche d'elle doucement, mes doigts et mes mains sont immenses, je dois donc en plus faire attention à ma force, mais aussi aux endroits que je touche. Si je ne fais pas les mouvements corrects au bon endroit, le massage ne sera pas bénéfique pour sa guérison, il ne sera pas non plus mauvais, cela sera un simple massage sans réelle vertu pour améliorer la guérison. Certes, un massage, c'est toujours agréable, mais dans le cas présent cela ne sert à rien.

« Si cela ne vous dérange pas, je vais une fois de plus vous manipuler, mais je ne garantis pas une amélioration. Je vais faire mon maximum. »

Une fois de plus je n'attends pas son avis et je me mets derrière elle et je commence à masser doucement le dos pour détendre ces muscles, le bas du dos, je suis assez proche de l'endroit où j'ai effectué le soin. J'appuie sans trop forcer, pour chauffer doucement les muscles et les détendre un maximum. La tension due au choc est encore présente. Progressivement, mes mains passent doucement sur le ventre de la demoiselle pour ensuite appuis encore une fois légèrement en remontant vers le sternum sans jamais le toucher. Je m'arrête à quelques centimètres de sa poitrine. C'est assez délicat de ma part de le faire avec mes mains deux voir trois fois plus grande que la moyenne.
Je rougis légèrement gène par la situation et je détourne le regard.

« C'est donc votre premier jour demain. Je vous souhaite bon courage et bonne chance. Moi mon premier jour, c'est plutôt bien passer. C'était, il y a seulement quelques jours. »

J'essaye de me concentrer sur un sujet pour aussi détendre mon interlocutrice. Mes mains cessent de faire ce massage sur le ventre pour revenir légèrement sur les côtés et ensuite vers le bas du dos. Appuyant cette fois-ci un peu plus fortement pour finir de détendre le muscle dur à la chute de la demoiselle.

« Si cela ne vous dérange pas, je vais une fois de plus vous manipuler, mais je ne garantis pas une amélioration. Je vais faire mon maximum. »

Oh cela ne me dérangeait pour rien au monde sinon je ne l’aurais juste pas demandé et je n'allais pas regretter. Il se mit derrière moi et commença son œuvre, j'avais trouvé mon professionnel semblait-il, car même si je ressentais dans ses mouvements une certaine maladresse et manque d’expérience, cela faisait vraiment un bien fou. Je ne pus m’empêcher d'esquisser un sourire discret lorsque ses mains n'osèrent pas s'approcher de ma poitrine. Que c'était dommage car pourtant j'étais sûr que j'aurais adoré... et lui aussi surement, mais le massage n'était pas finis et je n'étais pas au bout de mes surprises.

« C'est donc votre premier jour demain. Je vous souhaite bon courage et bonne chance. Moi mon premier jour, c'est plutôt bien passer. C'était, il y a seulement quelques jours. »

Il retira alors ses mains pour masser les coté et le dos, à croire que mes seins lui avaient fait peur. C'était faux bien sûr mais je ne pouvais m’empêcher de penser ça, c'était amusant et, je ne perdais pas espoir qu'il tente sa chance. Peut-être était-il un peu tendu alors entrons dans son jeu pour discuter un peu, il le méritait bien vu comment il était attentionné.

-Je suis aussi sûr que ça se passera bien, mais je suis assez timide tout de même, je n'ai jamais fait ça avant. Mais je suis sûr que ça sera plus facile au fil du temps.

Alors que le massage était d'un agréable incroyable, je me laissai faire, me reposant sur Kain tout en fermant les yeux. C'était apaisant et relaxant, au moins maintenant je savais à qui demander des massages de ce type. Il n'était peut-être pas le meilleur dans sa catégorie mais son attention de bien faire me suffisait.

-Vous faire ça vraiment bien, j'avais eu un peu peur au début... mais maintenant je serais prête à m'endormir dans vos bras.

Je poussai alors un petit rire devant ma propre bêtise avant de reprendre.

-Ne vous en faites pas je ne vais pas m'endormir, c'est ma façon de dire que je vous fais confiance. Continuez, vous me faites un bien fou.

Je poursuis le massage doucement détendant les muscles de la professeure de théâtres petit à petit. Son dos n'a presque plus de muscles crispés ou autres. Mes doigts musclés et imposants palpent et glissent sur sa peau douce. Ils repartent vers son ventre alors que son dos se pose contre mon torse. À la fois gêné d'une telle familiarité soudaine, mais contente que cette dernière arrive aussi rapidement, je détourne le regard une fois de plus l'écoutant parlé sur son appréhension. Je vais pour lui parler lorsqu'elle me parle de confiance et qu'elle pourrait s'endormir dans cette position de massages. Confiance. Voilà un mot que j'ai peu de fois entendues et encore moins prononcées. J'ai tellement vécu pendant des dizaines d'années en ermite que je n'ai pas pu me familiariser avec beaucoup de personnes et encore moins tissé des liens de confiance. Ils se comptent sur une seule main et encore, cette main commence à se fermer, tous ne peuvent pas vieillir aussi longtemps que moi.
Peut-être est-il temps que je fasse confiance à quelqu'un d'autre ? Je ne sais pas trop au fond de moi. Je connais à peine cette demoiselle, qui a un comportement parfois légèrement changeant, qui possède des manuscrits ou autres, très ancien et presque unique. Tout cela me fait douter, m'intrigue et me fascine à la fois. Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette nouvelle collègue. Joue-t-elle un rôle ? Aime-t-elle changer d'attitude, d'où sa profession. Mon cerveau comment a à bouillonner de questions plus invraisemblables les unes que les autres. Certains sont probables, mais d'autres sont à la limite d'un complot mondial qui n'a ni queue ni tête. Je réfléchis sans doute trop, voilà le problème au fait que je rencontre peu de gens que je me sociabilise peu. Mon nouveau métier de professeur m'aidera sûrement dans l'avenir proche, mais le fait de faire confiance à quelqu'un sera encore difficile pour moi.

Alors que je suis plongé dans mes pensées, je continue de masser délicatement le ventre de la demoiselle remontant cette fois-ci plus proche de sa poitrine sans y prêter une attention, trop occuper à réfléchir rapidement et à essayer de trouver quelque chose à dire à ces phrases.

« Vous savez, de base, je ne suis pas prof, j'ai seulement soif de connaissances dans divers domaines et que dans celui de l'histoire géographie, je suis très calé. Alors que vous vous êtes passionné par votre métier, vous avez étudié ce dernier. Vous découvrez enfin ce monde professionnel qui vous a motivé à poursuivre vos études. Cela s'en ressentira dans vos cours et les élèves adoreront, à coup sûr, venir à vos cours. »

Je lâche ce petit discours tout en continuant mon massage. Pourquoi je dis subitement que je ne suis pas professeur de bases ? Est-ce que je me détends et commence à lui faire confiance. Sûrement, mais pas assez pour dévoiler toute ma vie, pas encore.
Alors que je finis de parler mes mains frôle sa poitrine à plusieurs reprises sans que j'y fasse attention, mes gestes ne changent pas. Je ne bouge pas brutalement que cela soit par gène ou même par excitation, je reste moi.

« Pour ce qui est de vous endormir, je l'espère bien. Je ne suis pas sûr que mon torse soit le meilleur matelas du monde. Vous m'en voyez ravis que j'ai votre confiance... »

Je n'ose rien dire de plus à la fois ennuyer de lui dire que je ne lui fais pas confiance, mais aussi que je veuille lui faire confiance. Je respire un grand coup et je poursuis le massage et lui disant.

« Pour les massages, je ne suis pas un expert, je n'ai pas des doigts de fée seulement des doigts de mage. »

Les mots sont dits, peuvent être que je le regretterai plus tard ou pas. Je n'en sais absolument rien, mais au fond de moi j'espère que tout ira bien.

« Pour ce qui est de vous endormir, je l'espère bien. Je ne suis pas sûr que mon torse soit le meilleur matelas du monde. Vous m'en voyez ravis que j’aie votre confiance... »

Ah? Pourtant j'aurais dit le contraire car sa voix m'avait réveillé alors que je m'étais endormie malgré moi. Heureusement je n'avais pas sursauté, kain n'en savais rien, certes il n'était pas dangereux mais je n'étais pas la seule menteuse du monde et il aurait très bien pu profiter de mon micro sommeil pour tenter quelque chose. Mais heureusement non, il continuait son massage, ses doigts frôlant ma poitrine de telle manière que je me demandais vraiment s’il voulait les masser aussi. Je n'étais pas vraiment contre mais lui demander de le faire pourrait me décrédibiliser et il aurait alors des doutes sur moi, mon masque de gentille fille serait donc fissurée.

« Pour les massages, je ne suis pas un expert, je n'ai pas des doigts de fée seulement des doigts de mage. »

Mage? Il avait dit mage? Sur le coup je ne me sentais plus vraiment à l'aise entre ses mains, il allait falloir que je sois d'une extrême prudence avec lui, il pouvait être très dangereux, peut-être même qu'il avait lu dans ma tête est savait déjà toute la vérité. J'étais dans une très mauvaise situation, la pire possible en plus que j'étais entre ses mains en ce moment même. Mes compétence de comédienne furent mise à rude épreuve pour ne rien laisser paraître et contrôler ma respiration pour la garder calme, il ne devait pas savoir que j'étais stressée. Autant rester dans ses bras, profitant du massage et découvrir petit à petit ce qu'il savait faire en tant que mage.

-Vous êtes donc un mage? J'ai déjà entendu parler de mage mais jamais je n'avais eu la chance d'en rencontrer un, il faut croire que c'est mon jour de chance.

J'allais très vite voir si c'était belle et bien mon jour de chance car ça pourrait tout aussi bien être le pire jour de ma vie. Avec un fort travail sur moi-même, j'étais arrivée a véritablement calmer ma peur et mon stress, je n'avais donc plus besoin de faire semblant. Tout en observant les mains de Kain, je réfléchissais a ce que j'allais bien lui demander, mais ce n'était pas vraiment utile, autant lui demander de but en blanc ce qu'il pouvait faire mais de manière curieuse, sans manifester aucun réel intérêt important.

-Donc vous pouvez lancer des boules de feu? Ou lire les pensées des gens? A moins que votre super massage soit votre pouvoir et ça ne me surprendrait pas.

Alors que mes mains continuent de palper délicatement la peau de la demoiselle, je l'écoute me dire qu'elle n'a jamais rencontré de mage. Je suis surpris, non pas que les mages soient très fréquents et courants, mais parmi tous les Yokai ceux ne sont pas les plus rares. Je calme légèrement mes mouvements. Je vais pour lui dire qu'elle a de la chance en un sens de me rencontrer le jour de sa chute pour le sort de soins, mais elle poursuit sa phrase. Lire dans les pensées ou jeter des boules de feu. Très peu pour moi. La pyromancie et les arts mentaux ne m'amusent guère. Apprendre de l'autre contre sa volonté, ça n'a rien d'enrichissant. Quant au feu. Une manière d'extérioriser ces colères et autres par la destruction contrôlée. Les impulsifs adorent cette magie. Mais plus je pense à ces détails plus je sens, ma peau se durcit. Je calme légèrement mes mouvements.

Pour ne pas trop choquer la demoiselle, j'arrête le massage, un peu déçu de ne pas poursuivre, car je sens qu'elle se détend, mais mon corps changé légèrement contre ma volonté directe, mon inconscient est parfois plus fort. Je sens que mon dos lui aussi durcit telle une carapace d'insecte. Le fait que j'aie eu du mal avec mon passé et plus précisément ma jeunesse de mage, en quête de connaissance et d'affiliation magique perturbent par moments mon métabolisme et mes métamorphoses constantes chez moi. Habituellement, toutes mes métamorphoses sont présentes à leur manière, mais il arrive qu'elle s'exprime plus fortement lorsqu'une situation qui dérange mon subconscient, alors l'un de mes pactes de métamorphose devient plus présent

Lorsque je veux éviter le dialogue, le séquoia prend place et ma peau devient sèche à la limite d'une écorce. Énervé, l'ours prend place, etc. lorsque mes souvenirs, mes mauvais souvenirs prennent place, c'est le scarabée de mon adolescence qui prend place très fortement. Je n'aime pas cela, car une sorte de cercle vicieux s'installe. Plus j'angoisse pour cela plus, il devient présent et donc j'angoisse, etc. Parler de cette période et du fait que je sois un mage particulier me dérange, je n'aime pas me dévoiler. Et encore moins que l'on me voit ainsi. J'essaye de me calmer en me levant et m'étirant, cachant légèrement mes mains.

« Vous savez chaque mage êtes unique. Je n'ai pas ses capacités. Surtout celle de lire dans les pensées, je trouve cela dérangeant. Mais je peux facilement percevoir la magie autour de moi. Je suis doué sans vouloir me vanter. »

J'essaye de reprendre le dessus sur mon subconscient en me mettant sur un piédestal. Je suis bon dans le monde des mages. J'ai eu conscience de mes capacités de mage tôt, c'est un signe important, après mon affiliation a été plus que tardif. Je respire profondément et je poursuis.

« J'espère que ce massage vous a fait du bien. Je pense que oui, vous sembliez très décontracter au niveau musculaire. »

Alors que je veux continuer ma phrase, je sens mes dos durcir davantage et pousser légèrement la chemise, je me sens légèrement à l'étroit. Je n'aime pas cette sensation. Faire une impression d'un Yokai à moitié insecte ne m'enchante pas guerre devant une si jolie demoiselle. Pour dissimuler cela, je m'assois rapidement essayant de rester comme j'étais avant qu'elle prononce ces mots et que mon esprit n'apprécie pas et réfléchissent de moi-même. J'espère grandement qu'elle ne me questionnera plus sur ce sujet, je ne veux pas partir sur une impression si particulière que je dois donner.

« Vous savez chaque mage êtes unique. Je n'ai pas ses capacités. Surtout celle de lire dans les pensées, je trouve cela dérangeant. Mais je peux facilement percevoir la magie autour de moi. Je suis doué sans vouloir me vanter. »

Oh je n'en doutais pas mais je ne comprenais pas pourquoi arrêter le massage et se retirer? Quelque chose le gênait surement mais ça ne pouvait pas être mes propos, surement autre chose. Certes j'avais eu la réponse à ma question mais... pas dans les conditions attendu à vrai dire, c'était bien étrange. Je n'aimais pas ça, tout allais pour le mieux et j'étais presque prête à lui faire confiance et au final.... Qu'importe, je n'allais pas me plaindre de ça, pas pour l'instant du moins. Ça m'avais au final un peux réveiller, j'avais été prête à accorder ma confiance à un étranger dès le premier jour, qu'elle sottise.

« J'espère que ce massage vous a fait du bien. Je pense que oui, vous sembliez très décontracter au niveau musculaire. »

Il aurait tellement pus me décontracter plus, le pauvre mais c'était tant pis pour lui, pas pour moi, autant reprendre mes jeux pour l'instant. Je me relevais, constatant en effet que j'allais bien mieux maintenant, je n'avais plus affreusement mal, nous allions pouvoir reprendre nos affaires. Je pris une expression ravis pour cacher une sérieuse frustration, frustration de quoi? Envers ma faiblesse pour avoir baisser ma garde et le fait qu'il se soit arrêté aussi tôt.

-Oui, c'était impeccable, ce massage m'a fait énormément de bien, peut être devriez-vous vous lancer dans cette carrière.

Un petit rire pour compléter ma fausse personnalité de petite nouvelle timide, mais me donner ce sentiment était difficile. J'aurais pu aller tellement loin grâce à ça, pas forcément en faire une marionnette mais l'avoir en allier et peut être même de confiance. Je me détournai pour ne pas le regarder, allant vers tous les parchemins et livres qui dataient d'une autre époque. Lequel lui donner pour qu'il ne puisse avoir aucune information sur moi? Ce n'était pas vraiment facile de choisir mais avec quelque recherches de plus, je parvins à trouver simplement un très vieil de l'art de la Guerre, l'un des premiers à vrai dire. J'allai alors vers Kain, et lui tendis le rouleau fait de petite planchette de bois.

-Je ne peux pas tout vous prêter, comprenez que c'est assez.... rare, tous sont des exemplaire unique. Mais voilà pour vous remercier... mais je compte bien le revoir.

Ce n'était qu'un prêt, certainement pas un cadeau, du moins pas toute suite, je ne pouvais pas encore lui faire confiance. Puis, je m'avançais vers la porte et fis un signe de tête vers mon collègue, j'avais toujours envie de visiter cette école, c'était assez important pour moi. Je n'avais plus grand chose à ranger, je pouvais donc reprendre ça plus tard, surtout que j'allais verrouiller la porte le tant de la visite.

-Voulez-vous toujours me faire visiter l'école? Je me sens bien mieux maintenant.

HRP:

Essayant de me calmer du mieux que je pouvais, essayant de penser à autre chose pour faire partir ses détails qui pourraient bientôt se voir et effrayer cette demoiselle. Cette carapace commence à envahir mon torse je le sens, j'essaye de rester le plus droit possible. Si je me penche ou autres ma chemise va craquer et elle verrait quelque chose de peu commun surtout dans le domaine des mages. J'essaye de réguler ma respiration, alors qu'une jambe commence à bouger de manière fébrile toute seule. J'espère qu'elle ne remarquera rien cela pourrait être encore pire. Pourquoi l'effet de mes pouvoirs est si puissant maintenant. Habituellement lorsque cela commence, je me calme en quelques secondes. On dirait que cette fois-ci, c'est différent avec cette demoiselle. C'est ce qui m'intrigue encore plus. Je regarde cette dernière qui me tend un parchemin et m'explique qu'il est un exemplaire unique. Ravie de voir qu'elle me fait confiance au point que je puis-je emprunter un de ces livres si précieux à ses yeux.

Subitement, je sens la carapace diminuer sur l'ensemble de mon corps, sauf au niveau de mon torse et le haut de mon dos ainsi que ma nuque. J'observe le parchemin et le prends avec la plus grande des délicatesses afin de ne pas l'abîmer. Je le regarde très brièvement, mais de manière attentive. Je ne vois pas de quoi il parle, mais je le serai bien assez tôt. Pour le moment, content de ce prêt, je me lève et souris à la demoiselle.

« Je vous remercie grandement pour ce prêt, c'est plus gentil de votre part. »

Ne sachant trop quoi ajouter, je m'approche de la porte avec elle.

« Pour ce qui est du massage, je pense que l'enseignement est bien mieux pour moi. Mais je vais vous montrer mon talent peut être caché pour faire des visites qui sait. »

Je souris un peu essayant de ne plus penser à ce qui vient de se passer pour moi. C'est presque impossible, c'était bien trop difficile et perturbant pour moi, la demoiselle a bien dû le ressentir elle aussi au travers de mes gestes et de ma voix qui sait. C'est le problème de traîner avec une prof qui étudie les émotions et autres. Je regarde cette dernière alors que je sors de chez elle et je me dis que ce petit prix en vaut la chandelle au final.